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Ce vendredi 10 mars, le ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et la ministre de la Fonction publique Annick Girardin ont annoncé de nouvelles dispositions pour faciliter la mobilité des fonctionnaires ultra-marins, leur permettant de rentrer « en priorité » sur leur territoire d’origine.
« Suite à l’adoption des lois portant sur la déontologie des fonctionnaires (avril 2016, ndlr) et sur l’égalité réelle Outre-mer, qui a été promulguée le 1er mars 2017, le centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) devient une priorité légale d’affectation pour tous les fonctionnaires de l’État » ont annoncé les ministres des Outre-mer et de la Fonction publique. Le CIMM est un critère mesurant l’attachement à un territoire indépendamment de l’origine et est donc considéré comme non discriminatoire. Ce critère « devient une priorité légale d’affectation pour tous les fonctionnaires de l’État », précisent les deux ministères dans un communiqué commun. Le Ministère des Outre-mer ajoute qu’il est élevé au rang de « critère prioritaire » de mobilité.
« L’instauration du CIMM répond à une demande ancienne et légitime des fonctionnaires originaires d’Outre-Mer autour de leur mobilité. Cela leur permettra de rentrer, s’ils le souhaitent, en priorité sur leur territoire d’origine, mais également de pouvoir partir et revenir ». Tous les territoires d’Outre-mer sont concernés, départements et collectivités: Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, La Réunion, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Saint-Pierre et Miquelon, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Polynésie française. Les Terres australes et antarctiques françaises ou encore Clipperton n’accueillent que des scientifiques ou des militaires et de façon ponctuelle.