Etat de catastrophe naturelle en Guadeloupe: La Ministre des Outre-mer Annick Girardin souligne que « Personne ne sera oublié »

Etat de catastrophe naturelle en Guadeloupe: La Ministre des Outre-mer Annick Girardin souligne que « Personne ne sera oublié »

© Twitter Kokonuts

En marge de la seconde rencontre du Tourisme Outre-mer, la Ministre des Outre-mer Annick Girardin a tenu à rassurer les élus ultramarins sur l’arrêté d’état de catastrophe naturelle publié le 24 septembre dernier.

Ce lundi 25 septembre, la Ministre des Outre-mer Annick Girardin est revenue sur l’arrêté de catastrophe naturelle décrété en Guadeloupe, qui a provoqué la colère de certains élus locaux. «Après ce premier arrêté, nous allons maintenant travailler commune par commune pour apporter des réponses dans les jours à venir. Personne ne sera oublié et des solutions seront trouvées pour tout le monde que ce soit le résident, l’habitant, une collectivité ou l’agriculteur », a t-elle-déclaré.

Dans un communiqué commun,  les députés guadeloupéens ont notamment mentionné les communes de Marie-Galante ou de Capesterre-Belle-Eau fortement touchées par les rafales de Maria mais non inscrites dans la catégorie « vents cycloniques » de l’arrêté interministériel. Pour la Ministre des outre-mer, il faut encore « instruire certains dossiers parce qu’il y a des dégâts importants mais il n’y a pas eu le niveau des vents pouvant être reconnucomme « vents cycloniques».

Un arrêté pris précipitamment pour Ary Chalus

Selon le président de la Région Guadeloupe Ary Chalus, le gouvernement a trop agi dans l’urgence de l’après-Maria.« On s’est précipité pour prendre un arrêté, il fallait attendre l’état des lieux sur le terrain, que les maires fassent remonter les dégâts qu’ils ont eu pour qu’on puisse prendre des arrêtés en fonction. Nous voulons un arrêté global pour la Guadeloupe car on a des vents qui arrachent les arbres et les poteaux électriques, on ne peut me dire que les vents ne dépassent les 100km/ heure », déclare Ary Chalus en amont de sa rencontre avec la Ministre des Outre-mer. Il ajoute que « le gouvernement doit travailler en concertation avec les élus guadeloupéens».

Selon l’arrêté publié au journal officiel, l’état de catastrophe naturelle est reconnu pour des dommages causés les 18 et 19 septembre par les inondations et coulées de boue, les inondations par choc mécanique des vagues et les vents cycloniques. La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permet aux habitants des communes concernées d’être indemnisés au titre de cette garantie dans les limites et conditions des contrats d’assurance souscrits.