A partir du 1er janvier 2021, le Conseil régional de Guadeloupe souhaite lancer une expérimentation de la consigne de bouteilles en plastique, en verre et de canette. objectif: parvenir au défi 0 déchet d’ici 2035.
S’appuyant sur l’expérience du SolarClub, un appareil autonome qui rétribue 2 centimes d’euros par bouteille collectée, la Région Guadeloupe souhaite relancer la consigne de bouteilles dans le département. Le déploiement de la consigne est également un des axes d’action du plan régional de prévention et de gestion des déchets qui doit définitivement adopté le 17 février 2020. Cette expérimentation a pour objectif de faire la Guadeloupe, un territoire performant en matière de collecte et de recyclage de déchets. Jusqu’ici, elle figure parmi les territoires qui ont le taux de performance de collecte sélective le plus bas avec Mayotte. Seuls 7kg/hab et par an d’emballages légers et 5,9 kg de verres sont collectés, soit 7 fois moins qu’en France hexagonale.
A l’image de l’ancienne consigne de bouteille de sodas dont elle disposait autrefois, la Region Guadeloupe souhaite développer la consigne des emballages de boissons en verre, plastique et canettes en aluminium. La collectivité y voit plusieurs bénéfices: augmenter rapidement et fortement nos performances de collecte, lutter contre l’abandon des emballages ménagers sur le bord des routes, sur les plages, créer une vraie filière de recyclage et de réemploi en Guadeloupe créatrice d’emplois, limiter les coûts à la charge des collectivités.
Pour une mise en oeuvre au 1er janvier 2021, un travail de préfiguration d’une durée de 11 mois et rassemblant tous les acteurs de la filière collecte et recyclage. « Ce COPIL mobilisera pour mener à bien ses travaux deux COTECH. Un premier COTECH composé des membres du COPIL, des entreprises de Guadeloupe et des éco-organismes, un second COTECH composé des membres du COPIL, des EPCI et du SYVADE. Ces deux COTECH pourront également se réunir ensemble si cela s’avère nécessaire« souligne la Région Guadeloupe dans son communiqué. Elle précise que des représentants de la population (associations de consommateurs, associations environnementales…) pourraient intégrer ces comités techniques et devenir par la suite des ambassadeurs de cette démarche auprès des concitoyens