© Préfecture de Guadeloupe
Emmanuel Macron, en visite pour quatre jours dans les Antilles, est arrivé vendredi à la mi-journée à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, pour y évoquer « le problème de l’eau » et des algues sargasses qui prolifèrent sur les rivages.
Le chef de l’Etat, qui arrivait tout juste de la Martinique balayée d’abord par une tempête et secouée par un tremblement de terre avant le décollage, est venu « évoquer les préoccupations du quotidien » des Guadeloupéens, en l’occurrence « la problématique de l’eau » et les sargasses, a-t-il déclaré sur le tarmac de l’aéroport. « Je veux que dans notre pays sur tous les territoires l’accès à l’eau courante de qualité soit une réalité », a plaidé le président, constatant qu' »aujourd’hui ça n’est pas » le cas. « Le problème remonte à très longtemps, et est lié à des insuffisances multiples », a-t-il estimé.
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— Élysée (@Elysee) 28 septembre 2018
La population « doit accepter que quand l’eau est de qualité courante, elle doit à nouveau être payé », a-t-il notamment souligné, incriminant le « gaspillage » et les nombreux « impayés ».
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Concernant les sargasses, « redevenues une problématique extrêmement forte (…) pour la santé publique », il a assuré que « l’engagement du ramassage dans les 48h sera tenu ». Ces algues brunes aux émanations toxiques, dont l’origine est incertaine et qui envahissent régulièrement le littoral antillais, ont des conséquences notoires sur le tourisme et le quotidien des riverains. Lors de son arrivée en Martinique, Emmanuel Macron avait souligné que les sargasses étaient une conséquence directe du réchauffement climatique. « On doit apporter une réponse mais une réponse en profondeur, ce n’est pas seulement une catastrophe naturelle », avait-il ajouté.
Une plainte pour mise en danger d’autrui a été déposée jeudi à Paris par un collectif guadeloupéen pour dénoncer les « insuffisances criantes » de l’État. Emmanuel Macron terminera en fin de semaine son déplacement aux Antilles, en revenant un an après l’ouragan Irma dans les deux îles sinistrées de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Avec AFP