La date de l’élection partielle pour l’élection présidentielle à Anjouan a été fixée au 11 mai prochain. Les résultats du précédent scrutin tenu un mois auparavant ont été invalidés par le Conseil Constitutionnel en raison d’irrégularités et d’actes de violence dans 13 bureaux de vote de la localité.
Ils seront 6305 électeurs sur l’île d’Anjouan à reprendre le chemin des bureaux de vote le 11 mai prochain. Une élection présidentielle partielle demandée par le conseil constitutionnel comorien suite aux différents débordements et irrégularités constatés le 10 avril dernier dans 13 bureaux de votes dans la localité lors du second tour de la présidentielle comorienne. Un décret présidentiel publié le 2 mai a annoncé que la campagne électorale se tiendra jusqu’au 9 mai. Un autre décret indique que « la journée du 11 mai est chômée et payée » sur l’île comorienne. Selon les résultats provisoires, le colonel Assoumani est arrivé en tête avec 40,98% des suffrages, suivi de Mohamed Ali Soilihi, dit « Mamadou » (39,87%), et du gouverneur de l’île de la Grande-Comore, Mouigni Baraka (19,15%).
Azali Assoumani : ‘‘Nous abordons les élections partielles avec sérénité’’ – https://t.co/3zHKW79jKZ pic.twitter.com/TMLXvNylHW
— Comores-Actualités (@Comores_Actu) 3 mai 2016
Un scrutin qui « peut rebattre les cartes »
La tenue de cette élection partielle peut-il changer la donne ? Seuls 2000 voix séparent le candidat Azali Assoumani et le candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi. Toutefois, le candidat Azali Assoumani s’est dit « serein » lors d’une conférence de presse tenue hier. En plus de cette élection présidentielle partielle, les électeurs anjouannais devront élire à nouveau leur gouverneur selon l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle. Les électeurs inscrits dans les 13 bureaux vont s’exprimer sur le choix entre Abdou Salami Abdou, candidat de l’opposition, et Anissi Chamsidine, candidat du pouvoir, tous deux prétendants au poste de gouverneur d’Anjouan.
