Quatre communautés d’agglomération ont signé récemment une déclaration solennelle visant à mettre en place un plan d’investissement d’urgence pour résoudre le problème de l’eau dans le département.
Les signataires de cette déclaration commune entendent dans un premier temps investir 71 millions d’euros pour « mettre fin aux tours d’eau solidaires et aux pénuries observées dans certains secteurs ». Après le plan d’urgence, les présidents d’EPCI ont acté la mise en place d’un plan global pluri-annuel d’actions et d’investissements sur l’eau potable et l’assainissement, évalué à 600 millions d’euros. Objectif: accélérer la remise en état des réseaux et des infrastructures. Dans ces deux dossiers, les présidents des communautés d’agglomération ont indiqué qu’ils solliciteront les collectivités majeures (La Région et Le Département) mais aussi l’aide de l’Etat.
Enfin, les Présidents des Communautés d’agglomération et de Communes ont convenu d’instituer une Conférence Permanente des Présidents. Cette conférence jouera le rôle d’organe de pilotage de la mise en œuvre du plan global.
« Je me félicite que les présidents d’EPCI aient pu trouver un accord sur un plan d’investissement d’urgence pour la remise en état des réseaux, qui converge avec celui que la Collectivité régionale avait identifié à hauteur de 600 millions d’euros », a déclaré le Président de la Région Guadeloupe Ary Chalus dans un communiqué. L’exécutif régional a par ailleurs précisé qu’il se rendra prochainement à Paris pour « pouvoir discuter des modalités de l’intervention de l’État en faveur de la remise en état des réseaux d’eau ».
Une semaine plus tôt, le député Olivier Serva s’était indigné de « l’immobilisme » de certains élus dans le dossier de l’eau en Guadeloupe. Il avait notamment appelé à la responsabilité des présidents des communautés d’agglomération.