Le président de la Région Réunion a défendu devant la commissaire européenne en charge de la politique Régionale, Corina Cretu, un nouveau modèle dans les relations Europe-Rup. Un message qu’il a réitéré devant les chefs d’entreprise dès son retour de la Réunion.
« Les fortes préoccupations manifestées ces derniers mois par nos entreprises pour que l’Europe améliore les règles du jeu, ne trouvent toujours pas d’issue à ce stade. J’entends bien aujourd’hui l’embarras du gouvernement français sur cette question sensible »a déclaré Didier Robert lors de son discours à la 21ème conférence Présidents des Rup le 23 septembre dernier.
Il est notamment revenu sur la nécessité de favoriser le développement économique des territoires et de la Réunion en particulier, en s’appuyant sur le levier particulièrement important en faveur de la compétitivité de nos économies : la question des aides d’État et du règlement d’exemption. « Ce choix laisse nos entreprises dans une situation inédite d’insécurité juridique. La porte de sortie repose aujourd’hui nécessairement sur une solution sérieuse et crédible d’accompagnement des entreprises. Et j’attends évidemment du gouvernement qu’il prenne enfin toutes ses responsabilités. »
Le président de la Région a conclu son intervention en appelant la commissaire à porter la voix des RUP à Bruxelles, pour une application effective des spécificités reconnues à l’article 349 du Traité. Les Présidents présenteront en début d’année prochaine un Mémorandum pour un pacte de croissance et de développement pour chacune des régions.