©Sipa Presse
En annonçant sa démission surprise ce mardi matin sur France Inter, Nicolas Hulot a évoqué les « situations d’urgences sur la planète » : « La Californie qui brûle. La Grèce qui brûle. Les inondations en Inde. Et chez nous, ce qui est arrivé à Saint-Martin. En Guadeloupe, l’invasion des Sargasses (…). Quand je vais en Guadeloupe et que je vois l’une des « petites » conséquences du réchauffement climatique (pardon pour les Guadeloupéens et les Martiniquais) l’invasion des sargasses qui leur pourrit la vie au quotidien. Petit à petit, on s’accommode de la gravité et on se fait complice de la situation en cours de gestation ». L’activiste, membre médiatique du gouvernement, a notamment justifié sa décision en rappelant ses arbitrages perdus en termes de pesticides, des permis de chasse ou encore de nucléaire. « J’ai compris que seul, je n’y arriverais pas ». Nicolas Hulot était également le seul membre du gouvernement qui avait affiché son opposition au projet Montagne d’Or en Guyane.
Nicolas Hulot : « Je prends la décision de quitter le gouvernement » #le79inter cc @leasalame @ndemorand pic.twitter.com/MhRq7zEktM
— France Inter (@franceinter) 28 août 2018