Daniel Goa, porte-parole du FLNKS, adresse un message de paix aux Polynésiens installés en Nouvelle-Calédonie

Daniel Goa, porte-parole du FLNKS, adresse un message de paix aux Polynésiens installés en Nouvelle-Calédonie

Daniel Goa, Président de l’Union Calédonienne et porte-parole du FLNKS ©La Dépêche de Nouvelle-Calédonie

Lors de la Convention du Front de Libération national Kanak et Socialiste (FLNKS), qui s’est déroulé ce weekend à La Foa (Province sud), le porte-parole Daniel Goa a adressé un « message fort de paix » aux Polynésiens installés en Nouvelle-Calédonie, six mois avant le référendum d’autodétermination de l’archipel.

« Nous avons délivré au peuple polynésien, toutes obédiences politiques confondues, un message fort de paix, concernant leurs citoyens vivant en Nouvelle Calédonie pour leur dire de ne pas s’inquiéter sur leur avenir et qu’ils y ont toute leur place, qu’ils soient citoyens ou non », a déclaré Daniel Goa, revenant sur son récent passage en Polynésie, à l’occasion du Congrès du parti indépendantiste polynésien Tavini Huira’atira, proche des indépendantistes kanak. « L’approche des Polynésiens vis-à-vis de l’accession à notre pleine souveraineté et à notre quête de liberté, est bien comprise et soutenue », a-t-il assuré. Le passage de Daniel Goa en Polynésie fut l’occasion de marquer le lancement d’une campagne « internationale » en faveur du « oui » à la souveraineté de la Nouvelle-Calédonie.

Il y aurait environ 12 000 polynésiens installés en Nouvelle-Calédonie, dont 9 000 qui pourraient apporter leur voix lors du référendum d’autodétermination. « La population tahitienne est fortement impliquée dans l’économie du territoire », avait indiqué Daniel Goa lors d’une conférence de presse organisée en Polynésie française. Oscar Temaru, chef du Tavini Huira’atira, avait annoncé un déplacement en octobre sur le Caillou afin de les convaincre de voter en faveur de la pleine souveraineté. « Cela peut jouer dans le vote global », expliquait-il, en se disant « confiant » quant au déroulement du référendum. « C’est cela l’objectif des Accords de Matignon et de Nouméa, l’accession de la Nouvelle-Calédonie à sa pleine souveraineté ».