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Dans un communiqué de mercredi 5 avril, le Medef se dit « inquiet de la situation en Guyane », et appelle « à une levée immédiate des barrages, préalable à la voie d’un dialogue constructif afin de trouver ensemble les solutions pour sortir de la crise ».
Si l’organisation patronale reconnaît des revendications « légitimes », celles-ci « ne sauraient justifier l’occupation de la base du centre spatial de Kourou, terriblement néfaste pour la Guyane, son économie et son image », précise-t-elle dans un communiqué de presse.
« Le blocage doit cesser de toute urgence si l’on veut sortir de la crise. Le MEDEF apportera évidemment son concours au groupe de suivi dont la mise en place vient d’être annoncée par le Premier ministre », a déclaré Thibault Lanxade, président du comité Outre-mer et vice-président du MEDEF en charge des TPE PME. « Il est indispensable d’engager sans plus tarder le plan de développement qui doit transformer les formidables richesses de la Guyane en potentiel de croissance. Le MEDEF et ses entrepreneurs sont prêts à apporter leur contribution avec tous ceux qui, dans le respect des institutions de la République, sont déterminés à libérer les atouts du territoire », conclu le Medef.
[COMMUNIQUE] #Guyane : le @medef appelle à la fin des blocages pic.twitter.com/eFTJXVYzxN
— MEDEF (@medef) 5 avril 2017
De son côté, le Medef Guyane et son Président, Stéphane Lambert, ont réitéré leur soutien au mouvement de grève tout en reconnaissant avoir obtenu gain de cause concernant leurs revendications. Pour l’heure, les manifestants ont libéré le Centre spatial guyanais mais les collectifs appellent à une nouvelle mobilisation ce vendredi.