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Le président de la province Nord, Paul Néaoutyine, a annoncé ce jour dans un communiqué, le maintien des mesures de confinement dans sa province jusqu’au dimanche 3 mai 2020 inclus. Comprendre donc que la rentrée des classes ne s’effectuera pas avant cette date.

C’est par voie écrite que Paul Néaoutyine réagit aux modalités de sortie de confinement le 20 avril 2020 communiquées hier par les Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Pour commencer, il rappelle que si la province Nord a systématiquement soutenu les décisions prises par le gouvernement et le haussariat, ce n’était que « par nécessité de préserver une cohésion indispensable à la réussite de la protection de la population ».

Un peu plus loin, l’élu indique que l’annonce hier de la disposition de levée du dispositif du confinement laisse aux provinces Nord et Îles « d’en décider les modalités en ce qui concerne la scolarisation des enfants dans les établissements du premier degré ».

Aussi, l’élu annonce que la rentrée scolaire des enfants de la province Nord ne se fera pas avant le dimanche 3 mai 2020. « Les enseignants poursuivront la continuité pédagogique auprès des élèves du Nord », indique-t-il. Aussi, il envisage cette sortie de confinement dans la concertation en annonçant une réunion des édiles de la province Nord mardi 21 avril pour convenir des dispositions applicables au-delà du 3 mai.

Sans même la nommer, Paul Néaoutyine ne manque pas de souligner son regret quant aux propos d’Isabelle Champmoreau, en charge de l’enseignement au gouvernement. Selon lui, elle se serait « autorisée à commenter de façon critique la décision que je viens de confirmer sur un secteur de compétence provinciale ».

Enfin, le président de l’institution, « s’étonne de constater le nombre important de personnes à rapatrier dès ce week-end de la Métropole, où le coronavirus continue de se répandre, alors qu’aucune contamination autochtone n’aurait été avérée en Calédonie ». A noter que le rapatriement de centaines de Calédoniens a déjà commencé depuis le 3 avril dernier par l’Australie, le Japon, le Vanuatu et d’autres États et territoires du Pacifique.

Amélie Rigollet