Coopération régionale : Les instituteurs de Wallis et Futuna seront formés en Nouvelle-Calédonie

Coopération régionale : Les instituteurs de Wallis et Futuna seront formés en Nouvelle-Calédonie

©Gouv.nc

Le président de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ont signé des conventions de coopération renouvelant pour cinq ans la formation d’instituteurs de Wallis et Futuna en Nouvelle-Calédonie.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’Accord particulier qui lie les deux archipels et l’État depuis 2003, afin d’accompagner et de soutenir le développement de Wallis et Futuna, précise le gouvernement calédonien. Cette signature a eu lieu à l’occasion du déplacement en Nouvelle-Calédonie d’une délégation de Wallis et Futuna, menée par le président de l’Assemblée de l’archipel, Atoloto Kolokilagi. En cinq ans, la précédente convention avait permis de former en Nouvelle-Calédonie vingt-trois étudiants wallisiens et futuniens au métier d’instituteur.

Grâce à cette action de coopération, les étudiants wallisiens et futuniens de niveau bac qui souhaitent devenir instituteurs, peuvent se former dans les mêmes conditions que les étudiants calédoniens : préparation durant trois années à l’Institut de formation des maîtres de Nouvelle-Calédonie (IFM) au diplôme « enseigner dans le premier degré » de l’Université de la Nouvelle-Calédonie et présentation au concours de recrutement des instituteurs à l’issue de la deuxième année de formation afin d’acquérir le diplôme professionnel d’instituteur délivré par l’État.

Cette année, quatre étudiants originaires de Wallis-et-Futuna pourront bénéficier de ce parcours. La formation est prise en charge par la Nouvelle-Calédonie, tandis que l’État s’engage à verser les salaires des élèves instituteurs lauréats du concours. Wallis et Futuna assure, pour sa part, le financement d’un voyage aller-retour par an entre les deux territoires, des aides à la mise en stage au cours de la formation, ainsi que des frais inhérents à la délocalisation du centre d’examen pour le concours de recrutement.