Après la Guadeloupe, la Guyane prend la tête de l’Association des Régions ultrapériphériques françaises. Une  nouvelle fonction pour Rodolphe Alexandre qui entend faire avancer les dossiers de la filière bois, de la pêche et de l’agriculture guyanaises au niveau européen.

À Bruxelles, les membres de l’Association des Régions ultrapériphériques (ARUP) françaises ont élu leur nouveau conseil d’administration le 28 avril dernier. Après la Guadeloupe, c’est la Guyane présidée par Rodolphe Alexandre qui est désormais à la tête de cette organisation pour un mandat de 2 ans. Avec cette nouvelle fonction, le président de la collectivité territoriale de Guyane entend faire reconnaître les spécificités de ces RUP décrites dans l’article 349 du Traité de Lisbonne. Plus spécifiquement au territoire guyanais, Rodolphe Alexandre souhaite mettre en place plusieurs dossiers majeurs. « Pour permettre le développement de la filière bois, nous allons nous appuyer sur le programme POSEI. Nous allons tout faire pour obtenir une nouvelle flottille de pêche. Une aide dont nos marins-pêcheurs et armateurs n’avaient pas bénéficié de ces subventions dans les années 1980. Nous aurons également un regard accentué sur l’agriculture ». Au plan politique, Rodolphe Alexandre a annoncé la rédaction d’un mémorandum au cours de l’année 2017 reprenant toutes les spécificités des RUP  afin de l’intégrer dans le cadre du projet européen.

Remontée de doléances auprès du président Juncker

La  prise en compte des spécificités des régions ultrapériphériques a été également l’objet d’une rencontre avec Jean-Claude Juncker, président de  la Commission Européenne. Une assemblée où les présidents des régions ultrapériphériques ont plaidé pour une meilleure prise en compte des spécificités des RUP et incité la Commission européenne à agir résolument en faveur d’un développement plus compétitif et propice à la création d’emplois. Ils’agissait de la première réunion depuis la formation de la Commission présidée par Jean-Claude Juncker en 2014.