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Ce lundi 30 octobre, la Ministre des Outre-mer Annick Girardin a reçu plusieurs délégations d’élus calédoniens, représentants les deux principales mouvances politiques de Nouvelle-Calédonie, afin de préparer le Comité des Signataires des 2 et 3 novembre.
« Notre groupe, l’UNI, a été le seul à produire des documents, des réflexions » en amont du référendum de 2018, constate Victor Tutugoro, membre de l’Union Progressiste Mélanésienne (UPM), composante de l’Union Nationale pour l’Indépendance (UNI). « On a demandé au gouvernement de faire en sorte que nos camarades, avec qui on doit décider de l’avenir du pays, sortent du bois » a-t-il déclaré, faisant référence aux indépendantistes de l’Union Calédonienne et aux loyalistes de la Plateforme. « L’Accord de Nouméa dit : la sortie doit se faire sur l’accession à la pleine souveraineté à travers trois volets : l’accès du pays à un statut international, la transformation de la citoyenneté en nationalité et le transfert des compétences régaliennes » explique Victor Tutugoro, « et précisément nous n’avons pas de précision de nos camarades » regrette-t-il. « On veut redéfinir nos relations avec la France » plaide Victor Tutugoro, qui ne cache pas le penchant de son parti pour le statut d’Indépendance-partenariat, une des quatre options issues du travail des experts constitutionnels. Sur la constitution des listes référendaires, Victor Tutugoro se montre plus confiant, assurant que le dossier est « en cours ».
Ce matin les délégations de « l’Union Calédonienne », de « Calédonie Ensemble » et de « l’UNI-Palika » ont été reçus au Ministère de @loutremer par la Ministre Annick Girardin.#NouvelleCalédonie #Référendum #ComiteDesSignataires pic.twitter.com/mRwLb2qLrc
— Outremers360 (@outremers360) 30 octobre 2017