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Ce lundi 30 octobre, la Ministre des Outre-mer Annick Girardin a reçu plusieurs délégations d’élus calédoniens, représentants les deux principales mouvances politiques de Nouvelle-Calédonie, afin de préparer le Comité des Signataires des 2 et 3 novembre.

« Les listes électorales et notamment l’inscription d’office de tous les natifs du pays sur la liste référendaire, continue à poser un problème », a indiqué Philippe Gomes, Président de Calédonie Ensemble et député UDI de Nouvelle-Calédonie, à la sortie de ce rendez-vous rue Oudinot. « Espérons que d’ici le Comité des Signataires, des espaces de souplesse auront été trouvés de part et d’autres », pour à termes, arriver à un consensus. « C’est capital, on ne peut pas aller vers un scrutin de cette importance (…) en ayant un doute sur ceux qui peuvent voter et ceux qui ne peuvent pas voter », prévient-il. Les élus calédoniens devait également être reçus, ce lundi après-midi, par le Président de la République Emmanuel Macron. « On attend une parole forte et des initiatives de l’Etat », déclarait-il ce lundi matin. Philippe Gomes attend plus précisément que l’Etat « prenne sa responsabilité » sur le décret qui va fixer la question et la date du référendum, en raison d’une absence d’entente des partis indépendantistes et loyalistes.

Ce matin les délégations de « l’Union Calédonienne », de « Calédonie Ensemble » et de « l’UNI-Palika » ont été reçus au Ministère de @loutremer par la Ministre Annick Girardin.#NouvelleCalédonie #Référendum #ComiteDesSignataires pic.twitter.com/mRwLb2qLrc

— Outremers360 (@outremers360) 30 octobre 2017