©Outremers360 (archives)
Après avoir suscité de vives réactions du côté des non indépendantistes calédoniens, suites à une interview accordée à Saint-Pierre et Miquelon la 1ère, la ministre des Outre-mer Annick Girardin s’est brièvement justifiée dans un communiqué.
« Je pense que le gouvernement proposera une méthode de travail, des rendez-vous mais aussi, peut-être, une vision de ce que pourrait être demain, la Calédonie associée à la France », avait-elle déclaré depuis son territoire d’origine, revenant sur l’année écoulée. De l’autre côté du globe, l’emploi du terme « associée » avait provoqué un tollé chez les non indépendantistes calédoniens, de la droite modérée Calédonie Ensemble à la plus « dure », les Républicains calédoniens, dénonçant unanimement ses propos.
Dans un communiqué diffusé lundi soir, la ministre assure avoir, lors de cet interview, « rappelé les échéances politiques à venir et la nécessité de poursuivre le dialogue, conformément aux conclusions du Comité des signataires du 14 décembre 2018, pour envisager l’aboutissement de l’Accord de Nouméa ». Reconnaissant les « réactions vives et certaines incompréhensions » à l’emploi du terme « associée », la ministre réaffirme « solennellement que l’avenir de la Nouvelle-Calédonie sera défini avec les Calédoniennes et les Calédoniens, qui se sont exprimés de manière claire et incontestée le 4 novembre 2018 ».