Un sénateur du Maine-et-Loire, Emmanuel Capus (Les Républicains Constructifs), a déposé un amendement pour renforcer la lutte anti-sismique Outre-mer. Un nouveau amendement sur une extension du FEBECS pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie a été également déposé par les sénateurs de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie.
Plus d’un an après le lancement de la deuxième phase du plan Séisme Antilles, la lutte anti-sismique revient au Sénat avec la proposition du sénateur Emmanuel Capus de transférer 5 millions d’euros dans le budget Outre-mer. Selon le sénateur, cet amendement « vise à favoriser la consolidation des habitations contre les risques de séismes et de vents forts dans les outre-mer. Il convient en effet de rappeler que les principales zones françaises de sismicité sont situées dans les Outre-mer : Guadeloupe, Martinique et Saint-Martin (Niveau 5), Mayotte (Niveau 3) et La Réunion (Niveau 2) ». En février dernier, le député guadeloupéen Ary Chalus avait alerté le gouvernement sur cette question. Il avait interpellé le gouvernement sur la nécessité de renforcer le plan « Séisme Antilles ». « Le plan séisme 2 lancé l’année dernière ne semble pas couvrir les besoins d’ores et déjà identifiés. (…).Nous risquons d’être freinés par le manque de moyens », avait déclaré Ary Chalus.
Si cet amendement est adopté par le Sénat, il reste à savoir si l’Assemblée nationale, qui a le dernier mot dans la procédure législative, le suivra. En effet, cet amendement avait fait l’objet d’un rejet lors du premier examen du budget Outre-mer à l’Assemblée nationale.
Vers une extension du FEBECS en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie
Les sénateurs devront également se pencher sur une extension d’un fonds destiné à promouvoir les échanges éducatifs, culturels ou sportifs (FEBECS) pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Fixé par l’article 40 de la loi du 13 décembre 2000 d’orientation pour l’outre-mer, le FEBECS est jusqu’ici appliqué dans les collectivités territoriales de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion, de Mayotte, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Un amendement, déposé entre autres par les sénateurs Gerard Poadja (Nouvelle-Calédonie), Nuihau Laurey et Lana Tetuanui (Polynésie française) prévoit d’augmenter de 100 000 euros, les crédits alloués à ce dispositif afin d’en faire bénéficier la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie.