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La Ministre des Outre-mer Annick Girardin a souhaité profiter de la Nouvelle-Calédonie une journée supplémentaire pour aller à la rencontre de la population calédonienne.
Pour son premier déplacement en Outre-mer, Annick Girardin s’est voulue à l’écoute. Durant une semaine, elle a échangé avec l’ensemble de la classe politique et des institutions en Nouvelle-Calédonie.
Parmi les dossiers abordés, la préparation du référendum de 2018 et le prochain Comité des Signataires. « L’État travaille sur les aspects techniques de la consultation, mais ça ne veut pas dire que l’État n’est pas aux côtés des élus pour penser l’avenir politique de la Calédonie. Le rôle de l’État c’est d’aller plus loin et de faire vivre le destin commun en Calédonie. Le sujet du référendum ne doit pas occulter les autres dossiers. Nous sommes tout à notre tâche. » a affirmé la Ministre des Outre-mer à la presse.
Lors d’un entretien avec Annick Girardin, Philippe Gomès, Pierre Frogier, Gaël Yanno et Wilfried Weiss ont rappelé « leur détermination à préparer la sortie de l’Accord de Nouméa dans le cadre d’une concertation indispensable et constructive entre non-indépendantistes et d’un dialogue approfondi avec les indépendantistes » pour « éviter que le référendum [de novembre 2018] ne conduise à des surenchères, à des tensions, voire à des violences au risque d’anéantir tout ce que nous avons patiemment construit depuis près de 30 ans ». Ils ont également réitéré leur volonté d’organiser des « débats associant nos populations, au travers d’états généraux sur l’avenir, afin de donner la parole à la société civile et d’ériger avec elle un socle de la communauté de destin pour tous les calédoniens ».
De son côté, Roch Wamytan (UC) est favorable à ce qu’un dialogue entre entre les indépendantistes et l’État soit mené. « Il ne s’agit pas d’exclure les autres, mais de pouvoir faire le point avec la France sur la vision de son avenir dans le Pacifique, dans un cas comme dans l’autre », a poursuivi Gérard Reignier, secrétaire général de l’UC.
Visite de l’usine de nickel de Vavouto dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie. Symbole du rééquilibrage. pic.twitter.com/zCoTYiUYHH
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 25 juillet 2017
La Ministre des Outre-mer s’est également penchée sur des dossiers économiques comme la question du nickel. « Le nickel est l’activité économique centrale de la Nouvelle-Calédonie, et c’est aussi le symbole du rééquilibrage. L’État – notamment via le ministère des Finances – est au côté des Calédoniens sur ce dossier. Le gouvernement sera là pour réfléchir et accompagner la filière, en travaillant en concertation avec les élus », a rappelé Annick Girardin. A Lifou, elle s’est entretenue sur les dossiers du tourisme, d’agriculture, de produits de la mer et d’énergie renouvelable. Enfin, Annick Girardin a participé à la 10ème conférence ministérielle de la CPS. A cette occasion, la ministre a réaffirmé le « soutien inébranlable de la France » aux pays insulaires de la région, en première ligne face aux changements climatiques. « Nous serons porteurs de vos voix à la COP23, a déclaré la ministre. La mobilisation ne faiblit pas. Vous pouvez compter sur nos engagements à vos côtés. »
Accueil aux Îles Loyauté pour une réunion avec le Président de l’assemblée de la province et l’association des maires de #NouvelleCaledonie pic.twitter.com/9HXrlwRO1g
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 26 juillet 2017
Annick Girardin en Nouvelle-Calédonie : Soutien « inébranlable » de la France au développement des îles du Pacifique https://t.co/ncTiws91UU pic.twitter.com/BaWPLAmkCV
— Outremers360 (@outremers360) 27 juillet 2017