©Twitter / Annick Girardin
La ministre des Outre-mer, a réuni et installé le groupe de travail, annoncé lors des débats budgétaires au Parlement en novembre-décembre 2020, sur les dispositifs de continuité territoriale et de mobilité outre-mer, rapporte un communiqué du Ministère.
Ce groupe de travail est composé des parlementaires et présidents d’exécutifs ultramarins, de la délégation interministérielle à l’égalité des chances des français d’outre-mer et à la visibilité (DIECVI), ainsi que de représentants des administrations concernés : la direction générale des outre-mer (DGOM), l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), Pôle Emploi et la direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Nous avons réfléchi ensemble aux futures missions de LADOM et aux éventuelles adaptations à réaliser sur nos dispositifs d’aide à la continuité territoriale, afin qu’ils répondent mieux aux besoins de tous. pic.twitter.com/mN87SqBrVI
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) January 28, 2020
Cette première rencontre a permis de dresser un état des lieux des dispositifs existants en matière d’aide à la continuité territoriale, de continuité funéraire, d’aide à la mobilité pour les études et d’aide à la formation professionnelle en mobilité des demandeurs d’emploi, ainsi que des principaux enjeux les concernant.
Les participants ont également pu évoquer la question de la continuité intérieure, des évacuations sanitaires, de l’accueil des étudiants ultramarins dans l’hexagone et de l’accompagnement au retour. Présent à cette réunion, le président de la Polynésie Édouard Fritch a notamment évoqué les problématiques de continuité territoriale spécifiques à cette Collectivité d’Outre-mer, notamment la continuité intérieure, les évacuations sanitaires, la continuité funéraire et la mobilité des étudiants.
La #ContinuiteTerritoriale et la #Mobilité dans les #OutreMer. Installation du 1er comité de pilotage pour garantir aux résidents ultramarins la possibilité de pouvoir circuler, se former, être soigné, etc., sur tous les points du territoire en #Hexagone. Livrables en Juin ! pic.twitter.com/Gh4wLSxTTE
— Maël Disa (@MaelDisaV) January 28, 2020
« Le Président Edouard Fritch a fait valoir que les aides existantes avaient des seuils inadaptés aux collectivités du Pacifique en raison d’un coût des billets d’avion trois à quatre fois plus élevé que pour les voyages depuis les Antilles », rappelle un communiqué de la Présidence polynésienne. « De même, les aides à la continuité funéraire sont également trop basses du fait de l’éloignement de notre collectivité ». La « continuité sanitaire » est également « à prendre en compte pour la Polynésie française qui doit évacuer plus de 800 personnes par an pour des soins qui ne peuvent être fournis » sur le territoire.
Outre le président de la Polynésie et ses parlementaires, le sénateur Nuihau Laurey, les députées Maina Sage et Nicole Sanquer, les parlementaires de Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna, assistaient également à cette rencontre. Selon l’exécutif polynésien, la visite prochaine de la ministre des outre-mer en Polynésie française du 1er au 8 février sera l’occasion d’évoquer à nouveau le sujet de la continuité territoriale.
#continuité territoriale 1er COPIL au MOM avec les parlementaires et les collectivités dont le psdt @EdouardFritch , qui a évoqué l’aide aux évacuat• sanitaires. Pour ma part, retour sur le soutien aux entreprises et leurs salariés. Conclusions en juin. pic.twitter.com/3NUd2Q0KkP
— Maina Sage (@MainaSage) January 28, 2020
Des travaux techniques approfondis et des échanges avec les collectivités seront menés entre février et juin 2020, a indiqué le Ministère des Outre-mer. Le groupe de travail se réunira au mois d’avril pour un point intermédiaire et en juin pour la finalisation d’une feuille de route visant à adapter les dispositifs de continuité et de mobilité outre-mer et à moderniser LADOM.
Les priorités sont le renforcement des partenariats existants entre l’État et les collectivités afin de mieux articuler les différentes offres de soutien à la mobilité, la simplification des dispositifs de l’État, pour plus de lisibilité et plus d’équité, et le développement de nouveaux partenariats permettant de mieux accompagner les étudiants dans l’hexagone et de faciliter les retours vers les territoires d’origine.