A Paris, plusieurs associations Kanak commémorent le massacre d’Ouvéa

A Paris, plusieurs associations Kanak commémorent le massacre d’Ouvéa

©Charles Baudry / Outremers360

A l’appel du Mouvement des jeunes Kanak en France(MJKF), du Collectif Solidarité Kanaky, de l’Association information et soutien aux droits du peuple kanak (AISDPK), Survie, FASTI, de l’Association Femmes Plurielles, Mouvement de la Paix ou encore, de l’USTKE, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, ce vendredi 4 mai, devant le Musée de l’histoire de l’immigration afin de commémorer le massacre d’Ouvéa, mais aussi la mobilisation de 1988, « celle qui a arraché à l’Etat un processus de négociation, débouchant sur les Accords de Matignon et d’Oudinot (juin et août 1988), puis sur l’Accord de Nouméa en 1998 ».

Les associations ont souhaité également honorer « la mémoire de ceux qui sont tombés dans ce combat collectif pour l’indépendance » : les 19 kanak tués à Ouvéa, Jean-Marie Tjibaou, Yeweiné Yeweiné, Djubelli Wea, Eloi Machoro, Marcel Nonnaro, Pierre Declercq, « ou les dix de Tiendanite assassinés dans une embuscade anti-indépendantiste ». Les associations ont choisi le Musée de l’Histoire de l’Immigration afin de rappeler les 111 Kanak exhibés en tant que « cannibales authentiques », lors de l’exposition coloniale de 1931. Les associations ont enfin marché jusqu’à la Rue de la Nouvelle-Calédonie pour apposer une plaque Rue de Kanaky-Nouvelle-Calédonie.

Crédits images: Charles Baudry / Outremers360