©Bertrand Guay
La secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, sera en visite à La Réunion ces 6 et 7 novembre. Elle y est attendue sur l’emploi des femmes et les violences conjugales.
Mercredi après-midi, Marlène Schiappa lancera la plateforme « Chancégal » dans les locaux de la DIECCTE à Saint-Denis. Cette plateforme numérique, créé par l’association éponyme, est lauréate de l’appel à projet en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité. « Chancégal » est la première plateforme de l’égalité professionnelle à La Réunion. Par la suite, la secrétaire d’État se rendra à la Kaz Famnbrik, Maison digitale des femmes de La Réunion où lui sera présenté un projet d’accompagnement de femmes éloignées du marché de l’emploi vers des métiers innovants.
Jeudi, Marlène Schiappa se consacrera aux violences conjugales à La Réunion en assistant à la restitution des travaux du Grenelle des violences conjugales, et présenter les 10 principales mesures pour l’île. Selon, le Ministère de l’Intérieur, les violences conjugales ont connu une hausse de 44% entre 2013 et 2017. Pour la présidente du Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales, le milieu familial est souvent en cause : l’indice de violence conjugale est de 15% à La Réunion contre 9% dans l’Hexagone. Marlène Schiappa va églament signer une convention avec le président du Conseil départemental Cyrille Melchior.
Pour rappel, la secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations était annoncée parmi la délégation gouvernementale accompagnant le président de la République lors de son déplacement dans l’Océan Indien. Elle devait animer, avec Emmanuel Macron, le Grenelle des violences conjugales, apprend-on dans le Canard Enchaîné. Selon l’Hebdo, Marlène Schiappa « a réalisé que le Président n’assisterait finalement pas au dit Grenelle » et « lui a écrit pour… annuler son déplacement ». « Schiappa ne se voyait pas faire le voyage pour se contenter de remettre aux côtés du chef de l’État une médaille à une figure féministe locale, Thérèse Baillif », poursuit l’Hebdo.