18ème Comité des Signataires : L’UNI-Palika et l’UC-FLNKS rencontrent à leur tour la ministre Annick Girardin

18ème Comité des Signataires : L’UNI-Palika et l’UC-FLNKS rencontrent à leur tour la ministre Annick Girardin

©Outremers360

Comme à l’accoutumée avant chaque Comité des Signataires, les délégations des différentes formations indépendantistes et non indépendantistes de Nouvelle-Calédonie défilent rue Oudinot, à la rencontre de la ministre des Outre-mer. Après Le Rassemblement-LR mardi, c’était au tour, ce jeudi matin, des délégations UNI-Palika et UC-FLNKS de s’entretenir avec Annick Girardin. 

« Nous avons échangé avec la ministre des Outre-mer sur la journée du Comité des Signataires » de l’accord de Nouméa, dont la 18ème édition aura lieu ce vendredi à Matignon. Au programme, le bilan du référendum du 4 novembre dernier le matin, et les « enjeux de société » l’après-midi. « Nous sommes tous d’accords pour promouvoir le vivre en commun », assure Victor Tutugoro, membre de l’Union Progressiste Mélanésienne (UPM), composante de l’Union Nationale pour l’Indépendance (UNI). « Le vivre en commun, c’est le vivre en société et effectivement, ce sont des sujets qu’il faut évoquer parce que c’est le quotidien des gens ». Sur la question de l’organisation des 2ème et 3ème référendum, les indépendantistes de l’UNI-Palika se disent « prêts à discuter » en précisant : « il faut poursuivre l’accord de Nouméa qui n’est pas encore terminé ».

Sans surprise, la position est la même du côté des indépendantistes de l’UC-FLNKS, venus défendre « l’Accord de Nouméa, rien que l’Accord de Nouméa, toujours l’Accord de Nouméa ». « On continue la marche, même si elle peut paraître forcée, de l’Accord de Nouméa » a assuré Gérard Régnier, secrétaire de l’Union Calédonienne. Sur le dégel du corps électoral, défendu par certains partis non indépendantistes, l’UC-FLNKS campe là encore sur l’Accord de Nouméa qui n’en prévoie pas. Répondant à la volonté du Premier ministre de centrer ce Comité des Signataires sur les enjeux de société, Gérard Regnier évoque « le transfert de compétences » inscrit dans l’Accord : « si on ne veut pas que l’Accord de Nouméa s’arrête, il faut que les transferts de compétences continuent à fonctionner (…). C’est la préparation des compétences régaliennes », poursuit-il.

Cet après-midi, ce sont les délégations non indépendantistes de Calédonie Ensemble et des Républicains calédoniens qui boucleront la série des entretiens avant le Comité des Signataires post-référendum.