Sommet France-Océanie : Le Pacifique unanime sur un « accord de Paris » fort

Sommet France-Océanie : Le Pacifique unanime sur un « accord de Paris » fort

La Maison de la Nouvelle-Calédonie a accueilli dans ses locaux à Paris plusieurs représentants de l’Océanie, hier. Objectif de cette rencontre: mobiliser les savoirs pour une gouvernance environnementale. Un seul mot d’ordre: la nécessité d’un accord de Paris fort

En guise d’ouverture du Sommet France-Océanie, les Etats insulaires de la région du Pacifique se sont réunis à la Maison de la Nouvelle-Calédonie pour sensibiliser la communauté internationale.  Comme annoncé, le Pacifique souhaite faire entendre sa voix lors de la COP 21. Tous ces territoires réclament un accord « fort » même « contraignant » à la suite des négociations autour de la COP 21. Comme le souligne David Sheppard, directeur général du Programme Régional Océanien de l’Environnent (PROE), « l’échec n’est pas une option ». Un même espoir que partage le président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Le futur « accord de Paris » doit être renforcer notamment sur le plan financier. Il a insisté sur l’importance de ce volet dans cet accord qui « devrait permettre de ne pas se contenter de déclarations, d’incantations mais permettre d’agir au delà des discours convenus ». Agir, une action que certains pays de l’Océanie accomplissent déjà. C’est le cas du Forum des Iles du Pacifique ( FIP) qui a intégré des techniques ancestrales dans sa politique de résilience et d’adaptation. Rimbink Pato, Ministre des Affaires Étrangères de la Papouasie Nouvelle-Guinée mais également président du FIP est convaincu du recours aux savoirs traditionnels pour faire face aux effets du changement climatique. Il a même cité pour exemple, la réapparition de procédés ancestraux après le passage du cyclone Pam. Le Pacifique n’émet que 0,03 % des émissions de gaz à effets de serre. Pourtant, elle est la première région du monde impactée par les effets du réchauffement climatique. Une situation d’urgence qui place la région du Pacifique, et plus largement l’Océanie dans « l’impérieuse nécessité » de trouver un accord déterminant lors des négociations autour de la COP 21 qui débute dimanche.