Patrimoine mondial de l’UNESCO: Le Ministère des Outre-mer réaffirme son soutien à la candidature des Terres et mers australes français

Patrimoine mondial de l’UNESCO: Le Ministère des Outre-mer réaffirme son soutien à la candidature des Terres et mers australes français

Quatre jours avant l’examen final du dossier de candidature par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO à Bakou, en Azerbaïdjan, la Ministère des Outre-mer a organisé ce jeudi 26 juin une cérémonie de soutien à la candidature des Terres australes et antarctiques françaises.

Plus de trois ans après le dépôt du dossier de proposition d’inscription des Terres et mers australes français au patrimoine mondial de l’UNESCO, on aborde la dernière ligne droite !

Avec près de 673 000 km2, les terres et mers australes sont l’une des plus vastes aires marines protégées de la planète et le plus grand bien proposé à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour l’ambassadrice des pôles Arctiques et Antarticques Ségolène Royal, -qui défendra le dossier de candidature des TAAF devant le comité du patrimoine mondiale de l’Unesco à Bakou en Azerbaïdjan-ces territoires recèlent de nombreux atouts. « Ce sont des territoires extrêmement riches en biodiversité au coeur d’un océan pauvre en biodiversité. C’est ce qui est le paradoxe et la fragilité des ces espaces. L’importance de ces zones riches et leur rôle dans la régulation dy cycle du carbone qui contribue à la bonne santé de l’océan en général» a indiqué Ségolène Royal.

Une biodiversité exceptionnelle appuyée récémment par L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Cet organisme a en effet émis un avis favorable our le classement d’une partie des Terres Australes et Antarctiques Françaises au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’UICN décrit dans son avis ces territoires comme ayant une valeur universelle exceptionnelle, notamment en raison de leur biodiversité, leurs paysages et leur intégrité.

L’inscription de ces territoires sur la Liste du patrimoine mondial constituerait non seulement une reconnaissance certaine de la richesse patrimoniale de ces îles australes mais aussi un appui aux actions de conservation conduites depuis plus de 10 ans par la réserve naturelle nationale des Terres australes.

Evelyne Decorps, préfete des TAAF