Eau potable ou nickel, la Nouvelle-Calédonie se lance dans la reconnaissance géologique par le ciel. À l’initiative du syndicat des industries de la mine (SIM), du BRGM et de la DIMENC, un hélicoptère doté d’un dispositif électromagnétique va scruter la Grande terre du sud au nord durant six mois.
23 communes, en commençant par Mont-Dore et Yaté, représentant en tout l’équivalent de 18 000 km linéaire de massif seront passées à la loupe de cet hélicoptère qui, à 70 mètres d’altitudes, pourra envoyer de faibles ondes pour mesurer les caractéristiques physiques de la roche, repérer les emplacements des terrains miniers, des réservoirs d’eau et des terrains instables. Les données récoltées permettront une connaissance fine des sols et ce, jusqu’à 300 mètres de profondeur.
Financé exclusivement par le SIM, le BRGM et la DIMENC, à hauteur de 500 millions de Fcfp, le dispositif se veut sans aucun impact sur l’environnement, si ce n’est le bruit produit par l’hélicoptère. Les habitants des secteurs sondés seront par ailleurs prévenus en amont. L’opération devrait durer jusqu’en janvier 2020 et les résultats sont attendus pour 2021. Dès lors, ils permettront aux industriels miniers de mieux cibler leurs recherches. Les résultats seront également mis à disposition des autorités publiques puisque cette reconnaissance géologique est une demande du Congrès calédonien datant de 2009.
Le sujet au JT de Caledonia du jeudi 22 août, à partir de 10 minutes: