©Xavier Aubriot / MNHN (Illustration)
L’Institut Kanak des Plantes, de l’Artisanat et des Langues autochtones (Ikapala) organise, ce week-end au Sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie, un congrès international qui se penchera notamment sur la question de la bio-piraterie. Reportage de la chaine Caledonia
« La bio-piraterie, c’est exploiter la connaissance des plantes médicinales de nos anciens pour soigner les maladies » explique André Vama, vice-président de l’Institut, interrogé par Caledonia. « On a un exemple concret sur Yaté par rapport au bancoulier : la professionnelle qui exploite ça aujourd’hui a pris les connaissances de la tribu pour faire son produit ». « La personne qui a donné la connaissance reste bredouille » déplore-t-il. Les intervenants à ce congrès proviennent des deux partenaires techniques de l’Ikapala, tel que la Fondation France Libertés de Danielle Mitterrand basée à Paris, et l’ONG DOCIP, basée à Genève. Outre la bio-piraterie, ce congrès s’intéressera également à la préservation des écosystèmes et la lutte contre le réchauffement climatique, la réappropriation des expressions culturelles et aux différents mécanismes de l’ONU et des textes internationaux.