©Eric Garault / CCFD-Terre Solidaire
Le Collectif Or de Question, Global Alliance for the Rights of Nature, Nature Rights, Jeunesse Autochtone de Guyane, Coalition française pour le traité ONU et l’UDAPT organisent, le 9 octobre à Paris, une conférence ayant pour thème « Défendre l’Amazonie face aux entreprises multinationales ».
Pour cette conférence, les opposants au projet minier de la Montagne d’Or feront front commun avec ceux qui s’opposent au cas de Texaco-Chevron en Équateur pour lequel « 30 000 victimes cherchent à obtenir justice et réparation depuis 25 ans ». « Un tribunal équatorien a condamné Chevron mais la peine n’a jamais exécuté. Et le 30 août dernier, un tribunal d’arbitrage commercial a ordonné à l’Équateur d’annuler cette sentence historique, faisant prévaloir les intérêts de la multinationale pétrolière sur les droits humains et de la nature », indique les organisateurs de la Conférence.
« Ce cas est loin d’être isolé, et pourrait se reproduire en Guyane avec le méga-projet minier Montagne d’Or, au milieu de la forêt amazonienne. Là aussi, les populations locales s’opposent au projet mais peinent à se faire écouter par l’État », estiment-ils. « Pour lutter contre l’impunité des multinationales, nous avons besoin de nouveaux outils juridiques comme la reconnaissance de la Nature en tant que sujet de droit, telle qu’inscrite dans la Constitution de l’Équateur.Il faut aussi adopter au plus vite un Traité international contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. Un tel traité est aujourd’hui en discussion à l’Onu, soutenu par une coalition de centaines d’organisations de la société civile internationale. La prochaine session de négociations aura lieu mi-octobre à Genève », indiquent encore les organisateurs.
Cette conférence aura lieu le mardi 9 octobre à partir de 19h30 à Paris. Plus d’infos ici.