Manchots sur l’île Crozet ©TAAF
La liste des sites ultramarins candidats à l’inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO s’allonge. Après le Marae Taputapuatea et les îles Marquises en Polynésie française, la Collectivité des Terres australes et antarctiques française (TAAF) a annoncé sa candidature ce lundi 9 mai.
C’est la réserve naturelle la plus importante de France. 700 000 hectares de terres et 1 570 000 hectares marins que la Collectivité des TAAF souhaite inscrire au Patrimoine mondial de l’Humanité. « Une inscription qui permettrait d’étendre la connaissance et la conservation des îles éparses », explique le site IP-Réunion. La réserve des TAAF, qui couvrent une importante superficie, abrite un patrimoine biologique encore intact et riche. Elle s’est également distinguée au niveau national et oeuvre pour la protection de ses oiseaux marins, et ce depuis 10 ans. Cette inscription permettra aussi de développer la connaissance de cette réserve, d’étendre sa reconnaissance et surtout, sa notoriété à l’échelle mondiale. En parallèle, la Collectivité des TAAF ont engagé un processus d’inscription à la liste verte de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Celle-ci portera essentiellement sur la gestion et la gouvernance des aires marines protégées.
Ailleurs dans les Outre-mer, la Polynésie française prépare également l’inscription de deux sites au Patrimoine mondial de l’Humanité: le Marae Taputapuatea, berceau de la civilisation polynésienne, et l’archipel des îles Marquises situé au nord du Territoire. Pour l’heure, seuls deux sites ultramarins figure au Patrimoine de l’UNESCO : le lagon de la Nouvelle-Calédonie et les Pitons, cirques et remparts de La Réunion.