Le Comité national de la Biodiversité veut connaitre les moyens additionnels prévus pour le futur Office français pour la Biodiversité

Le Comité national de la Biodiversité veut connaitre les moyens additionnels prévus pour le futur Office français pour la Biodiversité

©DR

Ce mardi 5 février, la vice-présidente du Comité national de la Biodiversité (CNB), Fabienne Allag-Dhuisme a réuni ses membres pour faire part des moments forts du Comité pour l’année en cours.  Parmi les points importants à l’ordre du jour, le futur Office français de la Biodiversité (OFB). 

Ainsi, les membres du CNB se sont penchés sur « les orientations stratégiques des contrats d’objectifs et de performance de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage », deux organismes appelés à fusionner pour former l’Office français de la Biodiversité, indique Karine Claireaux, membre du CNB. Celui-ci souhaite connaître les moyens additionnels prévus, par le gouvernement pour le nouvel établissement OFB, qui sera créé au 1er janvier 2020, à inscrire notamment au projet de loi de finances pour 2020.

« L’Outre-Mer a été évoqué à plusieurs reprises notamment lors de l’intervention de la Secrétaire d’État Emmanuelle Wargon qui a précisé que cinq bassins écosystémiques avaient été pris en compte dans le projet de loi sur l’OFB après le vote de divers amendements à l’Assemblée Nationale tout récemment, ne laissant ainsi aucun bassin ultramarin de côté », raconte encore Karine Claireaux. En effet, un amendement défendu par plusieurs députés ultramarins a acté la présence de cinq représentants des Outre-mer au sein de l’OFB. Emmanuelle Wargon a « affiché sa volonté de faire bouger les choses avec et pour l’Outre-Mer car elle était consciente que cela demanderait des moyens dont ne disposaient pas forcément les collectivités ultramarines ».

Parmi les autres sujets évoqués lors des actualités du Plan Biodiversité : « la territorialisation de ce Plan, avec une liste spécifique pour l’Outre-Mer afin de donner des outils aux préfets pour agir dans le cadre de leur protection ; la valorisation économique de la biodiversité en Guyane ; la surpêche en Guadeloupe qui constitue une perte sèche de biodiversité ; la nécessaire protection en mer de 100%  des récifs coralliens à l’horizon 2025 ou sur la période 2020/2030 à travers la volonté de porter une vision globale et transversale de la France en matière d’Aires Marines protégées dans l’Hexagone comme en Outre- Mer ».