©Mairie de Saint-Paul
La ville de Saint-Paul à La Réunion a décroché, lors de la 9ème édition du concours « Capital française de la Biodiversité » sur le thème « Climat : la nature source de solutions », le prix « coup de cœur ».
Les milieux insulaires et tropicaux, riches d’une grande diversité d’habitats naturels et d’espèces endémiques, sont en première ligne face aux effets du changement climatique, indique le site de la ville. Pour lutter contre l’érosion littorale et le risque de submersion marine, la ville de Saint-Paul a engagé un travail de restauration écologique de la plage de l’Hermitage qui implique de concilier activités de loisirs et fonctionnement écologique du paysage.
Le lagon souffre des pollutions venues de la terre qui s’ajoutent au dépérissement du corail provoqué par le réchauffement de l’océan. La commune a engagé la création expérimentale d’une sub-mangrove sur une zone envahie par un arbre exotique envahissant. Connectée à la réserve naturelle nationale de l’étang de Saint-Paul, cet espace joue un rôle de tampon en cas de houle combinée à des épisodes pluvieux entrainant un fort ruissellement. Le difficile travail de réouverture du milieu est réalisé avec fierté par un groupe de femmes en insertion professionnelle.
Plus haut, la savane se referme avec l’arrêt du pastoralisme, augmentant le risque d’incendie. Via la réouverture de sentiers, les habitants redécouvrent la biodiversité particulière de ces milieux secs de la côte sous le vent et commencent à se réapproprier ces espaces naturels délaissés pourtant à proximité des habitations.
Capitale française de la Biodiversité
Le concours Capitale française de la Biodiversité est organisé par l’Agence française pour la biodiversité, Plante & Cité, centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville, l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, avec la participation du Cerema et de l’Agence régionale pour l’Environnement et l’écodéveloppement en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle est soutenue par les ministères de la Cohésion des territoires et de la Transition écologique et solidaire. Enfin, elle s’appuie sur de nombreux autres partenaires, réunis au sein de son Comité scientifique et technique en charge de l’évaluation des candidatures.
En 2019, la Métropole de Lyon est la première intercommunalité à décrocher le titre de « Capitale française de la Biodiversité ».