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Le Congrès de Nouvelle-Calédonie a lancé, le 8 octobre, une consultation du public sur la proposition de loi du pays portant interdiction d’importation et de mise sur le marché d’écrans corporels solaires contenant des perturbateurs endocriniens.
Une proposition de loi du pays, déposée sur le bureau du congrès le 20 septembre 2019, par Nicolas Metzdorf (qui siège hors groupe, pour le parti « Générations NC »), vise à interdire, à partir du 1er juin 2020, l’importation d’écrans corporels solaires contenant des perturbateurs endocriniens et à partir du 1er janvier 2021, la mise sur le marché des stocks constitués par les distributeurs, indique le Congrès sur son site. Il s’agit de crèmes solaires contenant de l’oxybenzone, et l’octinoxate, qui sont parmi les trois filtres UV les plus courants, lesquels sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, nocifs pour la santé humaine et l’environnement.
Compte tenu des incidences sur l’environnement de la proposition de loi du pays portant interdiction d’importation et de mise sur le marché d’écrans corporels solaires contenant des perturbateurs endocriniens, il est apparu nécessaire d’organiser une consultation du public, indique-t-on encore. Le public peut donner son avis en déposant des observations par voie électronique sur cette proposition de loi du pays, du 9 octobre 2019 au 31 octobre 2019 inclus, à l’adresse mail suivante : secretariat.DAJC@congres.nc ou en remplissant le formulaire ici. Le public peut prendre connaissance de la proposition de loi du pays, du 9 octobre 2019 au 31 octobre 2019 sur ce même lien.