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A quelques mois du lancement des travaux, le récent avis de l’Autorité environnementale sur le projet de la centrale électrique de Larivot porté par EDF PEI continue de susciter des interrogations.
L’usine électrique du Larivot est un projet de centrale électrique hybride constitué à la fois d’une partie thermique de 120 MW et d’une partie photovoltaïque de 10 MWc. Cette nouvelle centrale doit remplacer à partir de 2023, la centrale thermique de Dégrad-des-Cannes. Inscrit dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie de Guyane, ce projet développé par EDF PEI doit permettre d’assurer la continuité de la production d’électricité en Guyane.
Mais le projet ne fait pas l’unanimité auprès des membres du parti Guyane écologie. La construction d’un oléoduc de 14 km, le choix de l’emplacement de cette centrale à proximité d’une réserve naturelle sont autant d’interrogations pour les militants. « L’Agence de l’environnement, a souligné une quarantaine d’incohérence de la part d’EDF PEI sur ce projet tant au niveau de l’information fournie à l’Agence de l’Environnement qu’à la population» indique Michel Dubouillé, secrétaire générale de Guyane Ecologie au micro de Guyane la 1ere.
Pour sa part, EDF PEI se veut rassurant quant à l’impact environnemental de son projet. « Nous avons commencé à étudier tous les points de cet avis qui est très riche. Nous allons faire en sorte d’y répondre au mieux pour améliorer le projet. Ce projet va s’assoir sur un projet de 20 hectares de forêts secondes mais nous accompagnons ce projet d’une mesure compensatoire qui couvre, elle, 150 hectares d’un mileu équivalent à proximité immédiate de la future centrale» a précisé Gaëlle Paygambar, directrice de projet de EDF PEI Guyane.
EDF PEI peut s’appuyer sur le soutien de la DEAL de Guyane qui »estime que le rapport de l’autorité environnemental est équilibré et conforme aux attentes».