Guadeloupe : Morne-à-l’Eau retenue pour devenir une ville à mobilité durable

Guadeloupe : Morne-à-l’Eau retenue pour devenir une ville à mobilité durable

Régulièrement congestionnée par les embouteillages aux  heures de pointes, la ville de Morne-à-l’Eau en Guadeloupe a été sélectionnée parmi 12 villes européennes pour mettre en place une mobilité urbaine durable.

La ville de Morne-à-l’Eau, située à l’ouest de Grande-Terre en Guadeloupe est réputée pour ses crabes, pour son cimetière atypique à l’entrée de la ville. Principale axe routier pour rejoindre le nord Grand-terre comme le Moule ou encore la ville de Saint-François, elle représente surtout un véritable calvaire pour les automobilistes aux heures de pointes. Mais cette situation pourrait changer pour ces usagers de la route. En effet, la ville de Morne-à-l’eau vient d’être sélectionnée pour intégrer le projet Citymolbinet. Il s’agit d’un plan de mobilité urbaine durable, financé par la Commission Européenne à travers le programme européenne Urbact III quia pour finalité principale d’améliorer l’accessibilité des zones urbaines et d’assurer une mobilité et un transport urbains de qualité et durable. Morne-à-l’Eau devient ainsi la seule ville d’une région ultra-périphique sur les 12 villes européennes à accéder à ce programme.

Pour mettre en place ce projet, la collectivité va bénéficier du retour d’expériences des 11 autres villes composant ce réseau ainsi que du financement nécéssaire à sa réalisation. Olaf Lewald, chef de file du projet Citymobilnet a d’ailleurs fait le déplacement pour présenter le projet. La mobilité urbaine, un projet sur laquelle la municipalité de Morne-à-l’eau travaille depuis 2008. « Le principe de la ville durable, ce n’est pas seulement les bâtiments mais aussi le déplacement de la population, assure Aurel Mirre, élu en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Là, nous sommes sur des mobilités douces. C’est-à-dire permettre au citoyen de se déplacer en donnant moins de place à la voiture, sans pour autant l’oublier. Il faut remettre en centre-ville de la marche et du vélo », précise Aurel Mirre, élu en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. En attendant la réalisation de ce plan de mobilité urbaine, les automobilistes doivent encore faire preuve de patience. On estime à 30 000, le nombre de voitures qui circulent dans ce centre-ville chaque jour.