Alors que 1284 nouveaux incendies étaient répertoriés le 2 septembre 2019 selon les derniers bilans de l’INPE, l’Institut national de recherche spatiale, Jean-Bernard Nilam, ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane revient pour Outremers 360 sur l’importance de l’appel à la mobilisation lancé le 25 août dernier par la Ministre des Outre-mer et les élus guyanais.
«Il n’y a pas de feux de forêts en Amazonie française. En revanche, l’Amazonie française est extrêmement menacée, elle est en péril à cause de l’orpaillage illégal, du fait de l’action des groupes, souvent armés et qui représentent une menace à la fois pour la sécurité et pour la santé des populations. (…) Ce qu’il faut retenir de cet appel à la mobilisation est que l’Europe peut apporter beaucoup de ce point de vue là», a indiqué Jean-Bernard Nilam, ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane. Pour rappel en Guyane, 29 000 hectares de forêts ont été détruits à cause l’orpaillage, légal ou illégal, selon l’Office national des forêts.