Environnement : En Nouvelle-Calédonie, une appli anti décharges sauvages

Environnement : En Nouvelle-Calédonie, une appli anti décharges sauvages

Les nouvelles technologies et l’environnement font bon ménage. Le gouvernement calédonien vient de lancer l’application éco-citoyenne « Île Propre », dans le but de lutter contre les décharges sauvages.

C’est via son bras numérique, la direction des Technologies et des services de l’information (DTSI), que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a développé son application « Île Propre ». Une fois téléchargée, elle permet aux citoyens d’enregistrer directement sur le terrain des zones de décharges à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette, ou alors depuis un ordinateur fixe depuis chez soi. Mandatée par le gouvernement, une association se chargera du nettoyage de la décharge sauvage. Gratuite et facile d’emploi, elle fonctionne avec ou sans connexion. Les calédoniens peuvent la télécharger depuis l’Apple Store, sur Google Play ou en connectant depuis un ordinateur sur ilepropre.gouv.nc. Du sac poubelle à la carcasse de voiture, du déchet simple au déchet polluant, il vous suffit de « signaler une décharge », d’indiquer sa taille et le type de déchet repéré, de prendre une photographie, si possible, pour que les administrateurs valident votre signalement qui sera ensuite vu de tous, grâce à l’option GPS qui s’incrémente directement à votre smartphone.

Le nettoyage des sites sera ensuite assuré par une association ou une collectivité sous contrat avec le gouvernement calédonien dans le cadre de cette application. Calédoclean est une de ces associations qui se chargera des décharges sauvages géolocalisées par les citoyens à l’aide de l’application. Elle gardera ainsi une trace cartographique de son travail qui pourra être valorisé. L’association Calédoclean est spécialisée dans les actions de nettoyage et dans le recyclage des matières valorisables auprès des entreprises calédoniennes. Elle a particulièrement été active depuis le début de l’opération et a déjà nettoyé une cinquantaine de sites répertoriés par l’application. Un succès donc pour cette application et la preuve que les nouvelles technologies doivent définitivement servir au développement de l’éco-citoyenneté et à la protection de l’environnement. À quand une généralisation de cette application dans tous nos Outre-mer ?