Énergies renouvelables : Les acteurs du secteur veulent dynamiser davantage le marché

Énergies renouvelables : Les acteurs du secteur veulent dynamiser davantage le marché

Confortés par les bons chiffres du premier semestre 2015, les professionnels de l’éolien appellent le gouvernement à accélérer le calendrier des projets pour dynamiser le secteur.

Le marché du secteur éolien semble avoir le vent en poupe. L’association France Energie éolienne (FEE) a publié le 7 juillet dernier, les chiffres du premier semestre 2015. Ainsi, 523 mégawatts ont pu être raccordés au réseau électrique. Une reprise des installations de capacités éoliennes dont se réjouit Frédéric Lanoë, le président de la FEE. “Après quatre années de baisse des nouvelles installations, 2014 marquait déjà un rebond (…). La dynamique se poursuit en 2015”, ajoute -t-il. Malgré ces bons résultats, les acteurs du secteur veulent aujourd’hui pérenniser cette tendance. Ils appellent donc le gouvernement à favoriser le marché, en accélérant la procédure des appels d’offre par exemple. Pour cela, ces derniers  s’appuient sur les ambitions de la loi sur la transition énergétique qui prévoit d’atteindre 32% d’énergies renouvelables dans le bouquet électrique en 2030. France énergie éolienne a pour objectif d’atteindre 27 000 MW dans le terrestre et 16 000 MW en mer à l’horizon 2023.

Face à la lenteur et à la lourdeur administratives, rien n’est gagné. De nombreux projets d’installation de parc éolien sont encore en cours d’examen. Dans le collimateur des professionnels, les contraintes d’implantation qui empêchent un plus grand développement de l’éolien terrestre. Une situation à laquelle les territoires ultramarins n’échappent pas. Courant janvier 2014, la filiale du groupe Quadran, Eole Miquelon a été contrainte de mettre à l’arrêt  son parc de dix éoliennes, d’une puissance de 60 KW, sur le site de l’anse au Wary de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Actuellement le parc éolien français représente une puissance installée de 9 713 MW, uniquement dans le terrestre. Tous les espoirs reposent donc sur la loi sur la croissance verte, en cours de discussion à l’Assemblée Nationale