La source chaude de Petite Anse, indice du potentiel géothermal de la région sud de la Martinique. © BRGM – Alain Gadalia
Une concertation publique s’est tenue le 12 février aux Anses d’Arlet pour réfléchir à l’implantation d’une centrale géothermique dans la commune.
A l’image de l’ile voisine de la Guadeloupe qui possède une centrale géothermique à Bouillante, la Martinique souhaite valoriser cette énergie verte et réduire sa dépendance aux énergies fossiles. La collectivité a lancé une concertation publique pour relancer le projet du développement de la géothermie, en suspens depuis 2013.
Un site géothermique sur la commune d’Anses d’Arlet a été identifié pour mener des campagnes de forages. Selon le BRGM, «la commune des Anses-d’Arlet présente une activité géothermique sur Petite-Anse avec une source de chaleur formée par un corps magmatique remontant à moins de 1 km de profondeur jouxtant un réservoir dont les températures seraient entre 190 et 210°C.» Une ressource qui permettait de produire de l’électricité d’une puissance de 5 à 10MW, soit la consommation électrique moyenne de 19 500 foyers (11% de la population).
Aujourd’hui, 25% de l’électricité de Martinique provient de sources d’énergie renouvelables : vent, soleil, incinération des déchets, matières organiques, bagasse/bois. Cette part d’énergies renouvelables doit atteindre 53% du mix électrique d’ici 2023 selon le objectif fixés par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) 2019-2023 concernant le mix électrique.