Avec la COY 11, les jeunes du Monde se mobilisent pour le climat. Jusqu’au 28 novembre, la jeunesse du Pacifique se rassemble à Nouméa afin de porter des solutions pour la COP 21.
La COP 21 n’est pas uniquement une affaire d’adultes. Les jeunes s’engagent aussi pour le climat avec la COY 11 (Conference of Youth, en anglais) à Paris. Un évènement aura également une résonance dans le Pacifique et se tiendra à Nouméa. Cet initiative est menée par deux jeunes étudiants néo-calédoniens, Sophie Cuveau et Arthur Letourneulx. Le 25 novembre dernier, ils ont présenté l’opération COY Nouméa lors de la journée de la mobilisation des savoirs pour la gouvernance environnementale. Une manière de montrer que les jeunes calédoniens sont également impliqués dans la question du réchauffement climatique. Elle permet également de mettre en lumière les enjeux et préoccupations de la région du pacifique, fortement touchée par les effets de gaz de serre. Des centaines de jeunes de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande, du Vanuatu vont participer durant trois jours à diverses activités sur le site de l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Au programme, des conférences-débats, des ateliers, des manifestations artistiques, des visites mais également de l’action. Les jeunes vont participer au nettoyage de sites pollués comme celui de Kuendu Beach ou encore à des opérations d’éradication d’espèces envahissantes.
Malgré qu’il s’agisse d’une manifestation décentralisée de la COY Paris, elle n’en est pas pour autant isolée. Ces conférences de la jeunesse sont connectées entre elles. Ainsi, la COY de Nouméa a pu échanger par avec les autres jeunes des COY de Paris, de Tokyo, de Madagascar, de Montréal, du Maroc et d’Inde, par le biais de salles de réunions interconnectées. Ces COY décentralisés répondent à deux objectifs principaux: faire participer le plus grand nombre de jeunes mais aussi réduire aussi le bilan carbone de la COY Parisienne. A l’issue de ces trois jours de rassemblement, les jeunes de la COY Nouméa feront connaître leur vision du futur grâce à l’écriture d’un manifeste, qui sera ensuite porté à Paris dans les sphères institutionnels des négociations climatiques.