Ce 14 mars, la Guadeloupe et 47 autres pays de la Caraïbe participeront à l’exercice « Caribe Wave ».
Organisé depuis 2009 par le Groupe intergouvernemental de coordination du système d’alerte au tsunami et aux risques côtiers de la zone caribéenne, le Caribe wave est un exercice grandeur nature pour se préparer au risque majeur de submersion marine. Pour cet exercice 2019, deux scénarios ont été mis en oeuvre. Les régions françaises (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, et Saint Barthélémy) seront concernées par la simulation d’un tsunami provoqué par l’effondrement du flanc du volcan Kick ‘em Jenny qui survient après la détection d’un séisme de magnitude 6.0 dû à l’activité volcanique. Le deuxième scenario est un tsunami provoqué par un séisme de magnitude 8.5 situé le long de la ceinture de déformation du nord du Panama.
Le message initial sera émis à 14h00 UTC par le Centre d’Alerte aux Tsunamis du Pacifique (PTWC) sur l’ensemble des canaux de diffusion habituels pour tester les systèmes de communication et commencer l’exercice. En outre, le PTWC émettra des messages simulés pour chacun des scenarios aux points focaux pour l’alerte aux tsunamis (TWFP) et aux centres nationaux d’alerte aux tsunamis de l‘UNESCO. Lors de cet exercice, ce sont les préfectures qui se chargeront de diffuser l’alerte le plus rapidement possible aux services de l’État, aux communes, aux médias et sur les réseaux sociaux. Plusieurs communes du littoral activeront leur plan communal de sauvegarde et des évacuations d’établissements scolaires ou de zones à risques pourront être jouées dans des conditions réelles.
Au cours des trois derniers siècles, la Martinique et la Guadeloupe ont été frappées par plus d’une dizaine de tsunamis (le 1er novembre 1755, 30 novembre 1823, 30 novembre 1824, 26 juillet 1837, 18 novembre 1867, 1876, 5 mai 1901, décembre 1901, mars et avril 1902, 6 mai 1902, 30 août 1902 et 24 juillet 1939).
