Biodiversité : De Martinique en Polynésie, les galères portugaises envahissent nos plages

Biodiversité : De Martinique en Polynésie, les galères portugaises envahissent nos plages

Depuis le week-end dernier, plusieurs spécimen de galères portugaises, une sorte de méduses,  ont été repérées sur les différentes plages de Cap-Chevalier à Sainte-Anne en Martinique, de la Caravelle en Guadeloupe ou dans les baies d’Uturoa et à Avera en Polynésie Française.

 Durant cette saison estivale, il faudra être vigilant avec l’arrivée de galères portugaises dans nos eaux ultramarines ! Elles peuvent provoquer de graves symptômes tels que des vomissements, de l’hypertension artérielle ou encore une perte de connaissance. Elle peut aussi potentiellement tuer un homme. Même morte, la galère portugaise reste dangereuse. Les piqûres dont on peut être victime dans l’eau peuvent aussi provoquer un état de choc. Si par malheur elle venait à vous piquer, il est recommandé de tremper la partie piquée dans de l’eau de mer et en passant du sable afin de retirer les derniers filaments accrochés à la peau, en grattant avec une carte bancaire par exemple. Il est ensuite recommandé de se rapprocher de son médecin.
Une galère portugaise observée dans la baie d'Areva © Raiarea

Une galère portugaise observée dans la baie d’Areva © Raiarea

Cet organisme aquatique est composé d’eau à 90% et dispose d’un flotteur de 10 à 20 cm, nommé pneumatophore (sorte de ballon ovale translucide, donnant sa forme à l’animal). Sa teneur en air lui permet de se déplacer avec le vent et des courants marins et de se déplacer depuis les mers tropicales et subtropicales des océans Atlantique et Indien où elle vit habituellement vers les côtes européennes. Cet organe a la capacité de se dégonfler lorsqu’il est attaqué à la surface, lui donnant ainsi la possibilité de plonger brièvement pour se mettre à l’abri. La galère portugaise dispose également de nombreux nématocystes (filaments extrêmement urticants), pouvant atteindre 50m.