Arbre de l’année 2018 : Le Ficus de Guyane, le Zamana de la Martinique, et le Baobab de la Réunion en lice pour le Prix du Public

Arbre de l’année 2018 : Le Ficus de Guyane, le Zamana de la Martinique, et le Baobab de la Réunion en lice pour le Prix du Public

Trois arbres issues des Outre-mer figurent parmi les 16 candidats de l’édition 2018 du concours de l’Arbre de l’Année, organisé par l’office nationale des forêts. Les votes pour le Prix du Public sont ouverts jusqu’au 2 décembre 2018.

Situé dans la cour de l’école Guimanmin à Matoury en Guyane, le ficus elastica aurait été planté dans la cour par un enfant il y a environs 25 ans. Haut de 7 mètres 50 et large de 12 mètres, ce ficus fait le bonheur des écoliers en apportant beaucoup d’ombre dans la cour.

© Arbre de l'année

© Arbre de l’année

Autre arbre ultramarin en lice, le zamana de l’habitation Bellevue tente sa chance cette année. La candidature de cette arbre a été proposée par Olivier Maine de la société d’élagage TEAM972 (Travaux d’Elagage et d’Abattage de Martinique). Planté en 1955 seulement par Marie Chomerau-Lamotte, il a fait l’objet d’un grand nettoyage en 2017 (5 jours de travail) pour se présenter sous ses plus beaux atours.

© DR

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Enfin, La Réunion a choisi de présenter cette année le plus gros baobab de l’île. « Il n’en demeure pas moins discret sur son promontoire, caché au milieu du quartier des Camélias à Saint-Denis de La Réunion. Les habitants du quartier y sont très attachés. C’est très certainement un des vestiges de l’ancien domaine de Château Morange, sa présence nous parle quelque part de l’histoire humaine et urbaine dionysienne. Cet arbre est le premier arbre à avoir été intégré à l’Inventaire participatif des arbres remarquables de La Réunion animé par le CAUE depuis 2016 », souligne le descriptif sur la page du concours. Les baobabs africains (Adansonia Digitata L.) auraient été introduits à la Réunion en 1767 soit environ 100 ans après les premières installations humaines pérennes sur l’île.

© Arbre de l'année

© Arbre de l’année

Pour déterminer les lauréats, le jury prendra en compte l’histoire même de l’arbre et de son importance – culturelle, affective, sociale, symbolique, historique en plus des caractéristiques naturalistes et esthétiques.

Depuis sept ans, Terre Sauvage et l’Office national des forêts organisent ce concours « L’Arbre de l’Année ». Plusieurs arbres ultramarins ont été déjà primés comme le fromager de Saül en Guyane qui a devancé le banian du rond-point de la Glacière au Port (La Réunion) en 2015, puis le Zamana de l’Habitation Céron remporta le Prix du Public en 2016.

Pour voter, c’est ici.