Illustration ©TNTV
Dans le cadre du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Écosystèmes (PROTEGE) et à travers la Communauté du Pacifique sud, la Polynésie française a intégré un réseau régional de fermes de démonstration aux pratiques innovantes, conformes aux principes de l’agroécologie.
Ce réseau sera mis en place, animé et coordonné par la Direction de l’Agriculture (DAG) de Polynésie. Afin d’identifier les exploitations souhaitant intégrer ce réseau, un appel à candidature auprès des agriculteurs de Polynésie française est ouvert jusqu’au vendredi 29 novembre, a indiqué le Ministère local de l’Économie verte qui « conduit un programme de transition agro-écologique et de développement de l’agriculture biologique pour une agriculture adaptée au changement climatique, respectueuse de la biodiversité avec un minimum d’impacts environnementaux ».
« Un des moyens retenus pour atteindre ce but est la mise en place d’un réseau régional de fermes de démonstration aux pratiques innovantes, conformes aux principes de l’agroécologie, s’appuyant sur les savoir-faire et les connaissances des agriculteurs, soutenus techniquement et financièrement par les pouvoirs publics. La finalité de ce réseau est de faciliter l’adoption de techniques conformes aux principes de l’agroécologie et de l’agriculture biologique limitant l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse, et garantissant une meilleure qualité nutritionnelle et sanitaire des productions agricoles locales ».
©Présidence de la Polynésie française
« Le réseau doit ainsi faire la démonstration de la viabilité technique et économique de fermes de démonstration adaptées à nos réalités afin de constituer un ensemble de références pour le monde professionnel », poursuit le Ministère de l’Économie verte. « Ce programme est mis en œuvre sur le budget propre de la Polynésie française et bénéficie également (…) du 11ème Fonds Européen de Développement des PTOM de l’Union européenne (…), au travers de la Communauté du Pacifique (CPS), dans le cadre du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Écosystèmes (PROTEGE) », qui a également été déployé en Nouvelle-Calédonie.
