Énergies en Nouvelle-Calédonie : Sept nouvelles centrales photovoltaïques autorisées sur la Grande Terre

Énergies en Nouvelle-Calédonie : Sept nouvelles centrales photovoltaïques autorisées sur la Grande Terre

©Gouv.nc

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a autorisé l’exploitation de sept nouveaux projets de centrales photovoltaïques sur la Grande Terre, île principale de l’archipel. 

« Une bonne nouvelle pour l’environnement, mais aussi pour l’économie car le prix de vente de l’électricité solaire a été divisé par deux sur ces deux dernières années », se félicite l’exécutif calédonien sur son site. Ayant atteint en 2018 ses objectifs de production photovoltaïque, fixés au départ à 2020, « le gouvernement a décidé en juin de la même année d’autoriser l’injection de 30 Mégawatt-crête (MWc*) supplémentaires dans le réseau et d’avancer de cinq ans les objectifs précédents ».

Sur les 76 dossiers déposés pendant cette période d’instruction, sept projets ont été retenus pour une puissance totale de près de 33 MWc. Quatre sont portés par la société Quadran Pacific à Pouembout, Koumac, Poya et Koné. Une ferme solaire sera réalisée à Païta par la société PV Kotabore et une autre à Prony par Eole Kafeate. Enfin, un seul projet photovoltaïque avec stockage de 6 MWc a été autorisé pour la société Kwita Wike à Boulouparis. L’ensemble de ces réalisations représente un investissement d’environ 4 milliards de francs CFP (33,5 millions d’euros). Ces fermes solaires pourront faire passer l’autonomie électrique de la distribution publique de 31 % à 36 % à l’horizon 2021 et réduire les émissions de CO2 de 42 000 tonnes par an.

« Les énergies renouvelables reviennent désormais moins chères que les énergies fossiles », assure encore le gouvernement calédonien. En effet, le prix de vente moyen de l’électricité sans et avec stockage est respectivement de 7,7 francs et de 11,2 francs par kilowatt-heure (kWh). « De plus, ces nouveaux projets permettront d’éviter d’importer environ 500 millions de francs CFP de combustible fossile chaque année », soit une économie de 4,19 millions d’euros. Selon Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement en charge de l’Énergie, trois raisons expliquent cette chute des prix : « La présence d’une concurrence qui pousse les entreprises du secteur à être plus compétitives pour obtenir des autorisations d’exploiter, la baisse des tarifs des panneaux photovoltaïques, mais aussi le système de notation et de classement des projets mis en place par le gouvernement ».