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Le Directeur interministériel de Crise et la Directrice générale de l’ARS, en présence du sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni se sont rendus le 23 juillet à Maripasoula où la circulation de la Covid-19 est très active.

Après avoir touché l’Est (Saint-Georges de l’Oyapoque) puis le littoral( Cayenne, Kourou et Matoury), la Covid-19 semble désormais se propager dans l’Ouest Guyanais. La ville de Maripasoula, qui a enregistré une augmentation du taux de positivité du virus ces dernières semaines, est particulièrement concernée avec 40 cas confirmés en moyenne par semaine depuis 3 semaines.

Pour faire face à cette vague épidémique, les autorités ont renforcé l’offre de soins dans la région. Parmi ces mesures, les effectifs de professionnels de santé en renfort ont été augmentés, pour intervenir au plus près des populations, augmenter le nombre de tests et assurer les prises en charge. Un automate de biologie a été transféré de Saint-Georges à Maripasoula. Elle permet de compléter l’offre de dépistage en apportant une réponse urgente (en une heure).
Une extension temporaire du CDPS est à l’étude pour renforcer la capacité d’accueil des patients Covid-19 tout en préservant l’offre de soins non COVID.
Des renforts aériens sont engagés pour permettre des évacuations sanitaires d’urgence ou préventives de l’intérieur des terres vers les différents centres hospitaliers, de jour comme de nuit.

Souhait de la création d’une cellule de crise dans l’Ouest

Lors de ce déplacement de la cellule de crise dans l’Ouest guyanais, le maire du Saint-Laurent du Maroni Sophie Charles a alerté sur la situation de sa commune face à l’épidémie de la Covid-19. Elle a notamment insisté sur une politique de dépistage de la population plus intense. Sophie Charles a également appelé à la création d’une cellule de crise dans l’Ouest Guyanais.

La délégation s’est également rendue au centre hospitalier de l’Ouest guyanais où elle a effectué une visite de l’unité des malades Covid-19.