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En réponse aux courriers du directeur du CHU de Guadeloupe et de la Présidente du Conseil Départemental Josette Borel-Lincertin, la directrice générale de l’ARS Guadeloupe Valerie Denux a assuré de la montée en puissance du système de santé pour faire face à la circulation active du virus et à la progression du nombre de cas sur le territoire.
« Depuis mi-juillet, les territoires de la Guadeloupe et des Iles du Nord sont sous très haute surveillance sanitaire» a déclaré Valérie Denux, la directrice de l’ARS Guadeloupe dans un communiqué le 10 septembre dernier après avoir reconnu la nécessité de soutien au CHU de Guadeloupe, dans la crise sanitaire. « Le CHU de Guadeloupe a atteint le niveau 4 prévu et a besoin, pour tenir dans la durée et aller au delà de ce niveau, de soutien supplémentaire»
Pour éviter la saturation du CHU de Guadeloupe, Valérie Denux a par ailleurs annoncé que la clinique des Eaux Claires et le centre hospitalier de Basse-Terre assureront la prise en charge de patients non-Covid-19 relevant des soins critiques. Elle souligne que « l’ARS travaille à la possibilité de mettre en place des EVASAN vers l’Hexagone pour ces patients si nécéssaire».
Le plan ORSAN sera activé
Concernant la prise en charge des patients Covid-19, le plan ORSAN sera activé afin de réguler les flux de patients entre les différents établissements. Valérie Denux indique également que « l’appui de la réserve sanitaire sera appuyé et renforcé». En cas de saturation des services de réanimation, des évacuations vers le CHU de Martinique sont possibles.
Selon le dernier bilan épidémiologique, la Guadeloupe compte 2 287 cas de Covid au 8 septembre dernier, 11 personnes hospitalisées et 23 décès depuis le début de l’épidémie. Les établissements hospitaliers de l’archipel ont déclenché leur plan blan le 23 août dernier.
