Zika: En Guadeloupe, les entreprises s’engagent contre le virus

Zika: En Guadeloupe, les entreprises s’engagent contre le virus

© CCI Iles de Guadeloupe

Par le biais de l’ARS Guadeloupe et de la CCI Iles de Guadeloupe, certains entreprises guadeloupéennes se mobilisent contre la propagation du virus du zika. Une campagne intitulée « Ici, je m’engage » a été lancée en présence de George Pau-Langevin, la Ministre des Outre-mer.

C’est au coeur du Domaine de Valombreuse, dans la ville de Petit-Bourg  que l’opération « ICI, je m’engage » a été lancé le vendredi 4 mars. Sur ce site à la fois touristique et exposé aux risques, du fait de sa localisation en pleine forêt tropicale, la campagne « Ici, je m’engage » dans la lutte contre le virus du zika, appelle chaque entreprise,commerce ou établissement de tourisme volontaire en Guadeloupe, à afficher publiquement l’action concrète qui est menée en son sein pour réduire la propagation de la maladie virale transmise par le moustique Aedes egypti. Le Domaine de Valombreuse devient ainsi la première entreprise touristique à s’engager dans cette action. Cette charte d’engagement, signée en présence de la Ministre des Outre-mer George Pau-Langevin en déplacement dans l’île, s’appuie sur 3 mesures essentielles inscrites dans la charte (non contraignante) : « je me protège donc je protège les autres », « je repère et détruis les lieux de pontes », « j’informe et je participe à la lutte contre les moustiques ». L’opération est ainsi repéré par le public par un logo « ICI je m’engage » apposé de manière visible sur une vitrine ou à l’entrée des établissements. Aujourd’hui, 474 personnes sont touchés par l’épidémie. « Cette maladie nous rappelle ce qui s’est passé il y a deux ans avec le chikungunya […] Il faut que nous prenions l’habitude d’avoir des comportements adaptés. Le fait que les entreprises s’investissent est une excellente chose. Et elles ont intérêt à le faire », a déclaré la ministre des Outre-mer.  Le virus du Zika transmis aux Antilles par le moustique Aedes Aegypti est une maladie dans 80% des cas bénigne : les patients ne développent pas de symptômes. Mais les autorités de santé portent une attention particulière aux femmes enceintes en raison de risques de microcéphalie touchant les foetus.