Vie chère Outre-mer : À La Réunion, Leclerc promet de réduire l’écart des prix avec l’Hexagone

Vie chère Outre-mer : À La Réunion, Leclerc promet de réduire l’écart des prix avec l’Hexagone

Pascal Thiaw Kine, adhérant Leclerc et représentant de l’enseigne à La Réunion, a tenu une conférence de presse ce jeudi afin de présenter les engagements du distributeur pour réduire l’écart des prix entre l’île et l’Hexagone.

« Être le moins cher ne suffit pas. Il faut réduire l’écart avec la métropole », a déclaré le représentant de l’enseigne à La Réunion. « On va bousculer les importateurs. On ne veut pas casser le maillon importation, mais simplifier les modèles pour les rendre plus efficients. Les importateurs locaux travaillent sur des modèles vieux de 50 ans, à un moment donné, il faut dépoussiérer les choses », explique-t-il encore.

Pour se faire, Pascal Thiaw Kine mise notamment sur la transparence, la baisse de 1 000 produits et la production locale. Pour ce qui est de la transparence, Pascal Thiaw Kine a annoncé que l’enseigne rendra chaque année des comptes à l’Observatoire des prix et des marges (OPMR). Présent également à cette conférence de presse, le Directeur général de l’enseigne Fabrice Noël ajoute la mise en place d’un indicateur de comparaison avec les prix de l’Hexagone. « Un organisme indépendant sera en charge, certainement tous les trimestres, de montrer les évolutions des écarts de prix », explique-t-on.

« Nous allons baisser le prix de 1000 produits. Ces baisses iront de 5 à plus de 20% » assure encore Fabrice Noël. Une baisse qui pourrait concerner « plusieurs milliers » de produits pour les prochaines années avec un élargissement aux rayons bios.

L’enseigne veut aussi s’appuyer sur la production locale pour réduire l’écart des prix, et plus précisément sur le niveau de revenu des producteurs réunionnais. « Nous allons tout faire pour booster la production locale » promet ainsi Pascal Thiaw Kine. « En la sanctuarisant, en l’accompagnant et en la responsabilisant (…). On aura des débats. Il faut qu’on arrive à trouver la meilleure manière de faire pour, aussi, stimuler les prix », poursuit-il. « Mais même si on sera exigeant, on sera plus bienveillants parce qu’on est conscients que la production locale a des handicaps ».