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Selon une enquête de l’Institut de la Statistique en Polynésie française (ISPF), « pour plus de 90% des touristes, le séjour en Polynésie a répondu à leurs attentes initiales ». Selon cette même enquête, révélée par nos confrères de Radio 1 Tahiti, la première motivation des touristes en Polynésie est la nature, avant les loisirs et la culture.
Réalisée pour l’année 2017, l’ISPF renseigne à travers cette enquête que 85% des touristes trouvent au moins « un motif de retour » et 98% au moins « un motif de séjour à recommander à leur entourage ». Par ailleurs, le principal canal d’information des potentiels touristes qui partent en Polynésie est le « réseau personnel » (46%). La découverte de la nature (47%) est la principale motivation des touristes qui décident d’entreprendre un voyage en Polynésie, devant les loisirs (44%) et bien loin devant la culture (9%). Parmi les activités favorites, l’ISPF relève la plongée dans son plus simple appareil (masque et tuba), puis les spectacles de danse, les excursions sur les îlots entourant la plupart des îles polynésiennes et les excursions en 4×4 côté montagne.
« Un choix réfléchi »
L’ISPF renseigne également que « les vacances en Polynésie française s’organisent relativement longtemps à l’avance puisque 70 % des touristes se décident entre 3 et 12 mois avant leur venue (47 % des métropolitains entre 6 et 12 mois) ». Il s’agit donc d’un « choix réfléchi, préparé et sans autre alternative pour un touriste rationnel ». La Polynésie attire par ailleurs une clientèle CSP+ : « composée pour moitié́ de cadres supérieurs et cadres intermédiaires, cette clientèle a un niveau d’éducation élevé́ et des revenus importants ». Elle loge majoritairement dans l’hôtellerie de luxe (62%) ou intermédiaire (15%) et 76% de la clientèle n’a fait d’autre choix que celui de la Polynésie. Un enseignement : la baisse du prix des billets d’avion engendré par l’arrivée de nouvelle compagnie n’a pas démocratisé la destination, même si la Polynésie a vu son nombre de touristes augmenter depuis l’arrivée de la low-cost French Bee. Preuve en est que la destination reste coûteuse et réservée à une clientèle aux revenus élevés.
