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Dans le cadre d’une croisière de 45 jours dans le Pacifique, le paquebot chinois Costa Atlantica a jeté l’ancre, mercredi 28 décembre, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Une première pour la capitale calédonienne qui veut séduire ce marché au potentiel considérable.
Environ 2 000 croisiéristes chinois du Costa Atlantica ont envahi les rues de Nouméa, pour la première fois, lors d’une croisière de 45 jours à travers l’Océan Pacifique. Lors de cette escale qui a duré une journée, les professionnels du tourisme ont fait face à une première problématique: la barrière de la langue et le manque de guides chinois. « C’est compliqué car quand ils viennent en croisière, ils n’ont pas forcément de guides-interprètes pour chaque groupe » a expliqué Yolande Galinié, guide touristique. « Nous on a eu la chance de trouver 2 ou 3 personnes qui ont bien voulu jouer le jeu avec nous et qui ont dit, on veut bien venir vous aider car il y a la barrière de la langue ». De son côté, l’Association Sino-calédonienne des métiers a prêté main forte aux commerçants en recrutant des jeunes étudiants sachant parler et écrire en mandarin.
Pour les professionnels du tourisme en Nouvelle-Calédonie et les autorités publiques, le marché chinois représente un potentiel considérable. Les prix en « duty free », c’est à dire détaxés, permettent à la Nouvelle-Calédonie d’être compétitive au même titre que l’Europe. L’objectif final est d’obtenir le label chinois « Destination touristique agréée », à l’instar de la Polynésie française. « C’est une garantie que les choses soient aisées pour les chinois qui veulent venir en Nouvelle-Calédonie » admet Thierry Lataste, Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Pour cela, plusieurs agents des douanes et de l’immigration ont embarqué sur le navire, depuis Bora Bora, afin de faciliter les visas avant l’arrivée en Nouvelle-Calédonie. Le Costa Atlantica était d’ailleurs en Polynésie française où il a également mouillé pour la première fois, avant de rejoindre le Caillou.