Tourisme en Martinique : La CMT et le CODERUM visent 1 million de visiteurs grâce au « spiritourisme »

Tourisme en Martinique : La CMT et le CODERUM visent 1 million de visiteurs grâce au « spiritourisme »

Cabane à Rhum La Mauny ©Tux Man / Wikimedia Common

Ce jeudi 14 décembre, le Comité martiniquais du Tourisme (CMT) et le Comité d’organisation et de défense du rhum (CODERUM) ont lancé une stratégie de développement du « spiritourisme » en Martinique. En partenariat avec le Collectivité territoriale, les deux organisations visent le million de « spiritouristes » à l’horizon 2022.

Le « Spiritourisme » est un axe de développement économique et touristique qui met l’accent sur le rhum et la filière canne et sucre. En la matière, la Martinique ne compte pas moins de 18 sites publics et privés, allant de l’usine à la distillerie agricole ou non agricole. En outre, le rhum martiniquais possède un label de qualité, appellation d’origine contrôlée (AOC), qui le rend unique au monde. Par conséquent, le CMT et le CODERUM lancent conjointement une nouvelle stratégie de développement du « spiritourisme ».

Habitation Clément ©Luc Olivier

Habitation Clément ©Luc Olivier

Pour Charles Larcher, Président du CODERUM, l’objectif est « clair » : « toucher un tourisme plutôt intéressé par le patrimoine, la culture, le savoir-faire, le produit de terroir, la nature, et qui viendra dans nos sites trouver ces éléments ». L’autre objectif, « c’est qu’en 2022, il y ait 1 million de personnes qui viennent en Martinique en « spiritouristes ». Ce qui aura déclenché l’envie de venir en Martinique, c’est qu’on a le meilleur rhum du monde. Ça tirera d’autres secteurs : l’agriculture, l’hébergement », indique de son côté Karine Mousseau, Président du CMT.

©Marcel Mochet / AFP

©Marcel Mochet / AFP

Pour se faire, le CMT et le CODERUM ont fait appel à un cabinet de conseil qui a présenté une stratégie axée sur la formation et l’élaboration d’une charte commune pour les acteurs de la filière canne, sucre et rhum et du tourisme. Le cabinet préconise également la mise en place d’une communication conjointe et d’une signalétique sur une véritable « route du rhum », tout en investissant également sur l’événementiel, comme « un mois du rhum en basse saison », explique Stéphane Durand, directeur du cabinet de conseil mandaté pour élaborer cette stratégie. Après la présentation de cette stratégie, la CMT et le CODERUM entament une étude avec l’ensemble de la filière rhum, sucre et canne et tourisme.